3/17/2006

Telegraphe

Télégraphe, c'est le nom d'une rue qui aurait pu faire mon bonheur;
au-lieu de cela 12 rue Télégraphe a été le lieu d'une blessure d'enfance qui sait refermer
que partiellement, car c'est la première fois ou j'ai aimé quelqu'un.
Je n'ai jamais réussis à oublier son nom ainsi que son prénom : Marie-laure B.....
J'avais 12-13ans et je croyais que le but des religions étaient : Aimons-nous les uns des autres.
C'est des années plus tard que j'ai compris la signification de la religion, en allant au cinéma voir le Mabharata de Peter Brooks (l'un des plus grands metteur en scène au monde; à ne pas confondre avec Mel Brooks qui est un réalisateur américain ), qui essaye de donner une explication de ce qu'est la vie.
Dans un premier tant on voit des gens au sein d'une famille qui se parle, ensuite on nous parle de l'amour, le jeu, la jalousie, et pour finir la guerre. A la fin du film, il y a un dès deux personnages qui demande à l'autre : qui sont les gentils et qui sont les méchants, et la réponse de celui-ci est :
-La vie c'est un perpétuel recommencement , il n'y a pas de méchant, pas de gentils; cela dépend
de quel côté on regarde les choses.

Telegraphe et la mort. Les deux sont étroitement lier, car à 13 ans, j'avais un seul but dans la vie: me tuer, mais pas n'importe comment, il fallait que la voiture me percute de face, que je fasse un roulé boulé, que je passe au-dessus de la voiture et c'étais l'autre voiture qui m'étais fin à ma vie.
Quand je devais traversé une rue, c'étais : attention danger, car je ne regardais ni à droite ni a gauche, et je ne respectais pas les distances de sécurité; a chaque fois que je traversais la rue, je jouais ma vie au quitte ou double.

Télégraphe et mon vélo : A l'endroit ou il y a un kiosque à journaux, juste à côté, il y avait un
marchand de vélo, et ma mère m'a offert mon premier vélo qui contenait quatre roues, et du métro Telegraphe jusqu'en bas de la descente je faisais du vélo; par la suite, j'ai eu un deux roues
. J'avais pris l'habitude de lever le bras droit et de tourner à gauche, car pendant longtemps j'ai eu du mal a savor ou était ma droite de ma gauche, et sur la route, je prenais des risques insensés. C'est par hasard que j'ai découverts que des voisins à ma grand-mère parlait de moi et de ma conduite sur la route en des termes peu élogieux; j'étais sans le savoir une sorte de Pierrot le fou.
Quand j'ai eu mes 18ans, et qu'on m'a proposer de passer mon permi de conduire, j'ai toujours
refusé, car je n'ai pas conscience du danger en tant que conducteur, et j'ai peur en voiture.

Commentaire :
Quand on écrit à une personne qui fait de la prison, il faut avoir en tête qu'on doit donner
100 voir 200 pourcent de sa personne et ne rien attendre en retour; car une personne qui se trouve en prison n'a rien a dire.

Le premier texte que j'ai écris sur Télégraphe , je peux l'envoyer à un prisonnier, car il est
différent de ce qu'il a l'habitude de lire.

Telegraphe et la mort: Je ne peux pas l'envoyer à une personne qui a fait de la prison, car il
y a des sujets qu'on n'a pas le droit d'aborder, et la mort en fait parti.

Télégraphe et mon vélo : c'est plus une fable, avec comme moral : la route est un danger pur tous, alors quand on en a pas conscience, mieux vaut s'abstenir de conduire tout engin qui peut provoquer la mort.