3/16/2006

Pourquoi j'ai souhaité correspondre avec des détenus

Si j'ai souhaité correspondre avec des détenus, c'est sûrement dû au fait que je détestais écrire quand j'étais enfant.

Quand j'allais en colonie de vacances, je détestais ouvrir un bloc note pour correspondre avec les membres de ma famille; car je ne me rendais pas compte de l'importance des mots sur une feuille de papier; c'est pour cette raison que j'écrivais toujours des banalités du genre : Peux tu m'envoyé un petit colis contenant des bonbons, ainsi que des gâteaux; sans me préoccuper de savoir qu'il y avait une boutique à quelques mètres de mon lieu d'hébergement.
Pas une seule fois ul me serait venu à l'esprit de décrire les différentes activitées que j'effectuais au sein de la colonie; comme si je trouvais mon attitude tout a fait normal.

J'ai commencé à prendre conscience de la puissance des mots, quand au cours de musique notre
professeur nous a demander d'apprendre la chanson : Les enfants d'Ethiopies; chanson écrite par Renaud. J'ai cru comme beaucoup d'autres enfants de treize ans, qu'on pouvait érradiquer la faim dans le monde; aujourd'hui , je me rends compte que c'étais naïf de ma part de croire à cette utopie, et puis qui se souvient de cette chanson?

Quand j'ai voulu passer mon CAP de comptabilité, j'ai détestais le professeur de français, car quand il y avait une rédaction ou une dissertation, elle avait remarqué que je prenais une heure sur les deux heures qu'on m'offrait généreusement; simplement par ce que je savais que j'aurai
une note entre 9 et 10 sur 20.

Un jour un le professeur de français à demander à notre classe d'écrire un poème, et j'ai eu une des meilleurs notes dans cet exercice; alors sans me demander mon avis elle l'a fait lire à une autre classe. J'étais tellement fier de l'honneur qu'on me faisait, que je me voyais déjà vivre de ma plume.

Durant ces 4 années, ou j'ai passer mon CAP de comptabilité, il y a un de mes copains qui était fou de Tolkien, et il m'a amené avec lui dans une bibliothéque qui se trouve à Rosny sous Bois, et j'ai emprunté des livres; sans penser un seul instant que certains d'entre-eux j'allais les lire d'une traite.

Je ne pense pas qu'on choisisse un livre au hasard, dans mon cas le hasard à voulu que je croise sur mon chemin l'émission d'Alain Decaux, qui était diffusé sur antenne 2 , je jeudi soir a 22h30
et rediffusé le lendemain dans l'après-midi; et comme j'avais qu'une heure de cours dans l'après-midi, je me dépêchais de rentrer chez moi, pour ne pas louper une miette de cette émission; c'est
grace à cet historien que j'ai découvert l'histoire de Mata-Hari.

Si je lis des thriller, c'est que je suis dans l'incapacité de regardé un film policier.

les gens qui écrivent aux détenus sont des gens à part, car ils sont perpétuellement dans un monde ou la création et l'imaginaire est roi; c'est comme quand on est en train d'écrire un spectacle, on s'isole pendant quelques jours et avec quelques bout de mots chinés à droite et à gauche on crait un one man show, et je suis toujours surpris de me dire : j'ai réussi à aller jusqu'au bout de ce que je souhaitais; dans le cas Des pessimistes sont de retour et les pessimistes n'en font qu'a leur tête; c'est un spectacle à tiroir , ou je pouvais rajouter ou supprimer certains de mes textes; suivant l'humeur du moment.

En ce qui concerne les fables, il y a deux types de fables: ceux avec lesquelles je peux utiliser la gestuelle, et ceux dont je ne peux pas utiliser la gestuelle.

Dans les pessimistes sont de retour, j'ai rajouter en plus un bonnus qui expliquait pourquoi et comment m'étais venu l'inspiration pour écrire par exemple le texte qui parle du Sida.