3/16/2006

ma bissexualité

Pourquoi je n'ai jamais eu de relation sexuelle?
J'aurai très bien pu répondre par une entourloupe, du genre :
par ce que j'avais un père Guadeloupéen.
Ralph Tamar, dans une de ses chansons disait : Je nais ici et pourtant je ne suis pas d'ici.
Combien de fois j'ai entendu de la part des personnes métissées cette phrase.
Je ne parle pas le créole et comparer à certaines je ne sais pas l'écrire, et je ne connais pas du tout l'histoire des antilles, et j'écoute très peu de musique antillaise.
La famille du côté de mon père on repproché à tord à ma mère, le fait que je ne souhaitais pas passer mes vacances en Guadeloupe. Il suffit que je sorte de l'avion pour être malade, car je supporte pas la chaleur, et la mentalité antillaise m'indispose, un exemple qui m'a sidéré, mon père m'amène chez une personne; c'est ce qu'il y a de plus banale. Il ouvre la porte et je vois une pièce avec des chaises tout autour et milieu un cercueil avec le corps d'un jeune homme embommé, et à un moment donné certaines personnes se mettent à rire, et moi je n'ai pas très bien compris pourquoi ils rigolaient?
Mon père est le seul type qui est capable de faire brûler un steak haché en le regardant;
je ne sais connais pas sa recette; mais il faudrait que le livre des records l'inscrive dans la catégorie tête en l'air.
Mon père avait prit l'habitude de ne pas écrire, et le téléphone à cette époque là il avait du mal à trouver la bonne touche; donc au bout de cinq ans sans aucune nouvelle de lui, il frappe a la porte un mercredi après et comme il y avait un bordel à la maison j'ai pas ouvert, et le soir il est revenu et au tout début de la conversation, il se vante sur le fait qu'il avait peu de chance qu'on
le reconnaisse; ma mère et moi on a jouer les hyppocrites de premières.
Ce qui est très agréable quand on a un père comme le mien, c'est quand j'avais 13 ans, j'étais beaucoup plus adulte que lui, et comme il ne me posait pas beaucoup de questions sur ce que j'aimais, et ce qui m'intéressais.
Se promené dans la rue ou dans les grandes surfaces avec mon père c'est un réel plaisir,
car j'ai jamais pu parler avec lui, il n'arrêtait pas de regardé à droite ou à gauche pour voir s'il n'y avait pas une jolie, et quand il avait trouvé sa proie il fonçait dessus.
Le jour ou il m'invite chez une de ses amis qui avaient des enfants. J'ai su qu'il avait coucher avec elle par ce que le lit était défait.
Les antillais aux antilles quand ils conduisent une voiture et qu'il voit une jolie fille c'est castas-trophique, car en plus de sifflet ils s'arrêtent, ils klaxonnent, et parlent souvent pour ne rien dire.
Du côté de ma mère cela le coup, quand je regardais une fille, ma mère me disait : tu ressembles
a ton père; ce qui fait qu'a chaque fois que j'étais avec elle, je marchais deux fois plus vites qu'elle.
Quand j'ai découverts bien malgré moi ce que c'étais l'homophobie, j'étais amoureux d'une fille qui se prénommait Sandrine et pendant deux elle a tout fait pour que je l'embrasse; elle a jamais réussi
, car j'avais peur d'elle et j'ai jamais oser lui demander si elle pouvait arrêter de faire des régimes
à volonté, car c'étais un squelette ambulant; donc pour une fille de ma classe a eu l'intelligence de me poser deux questions qui fait que du jour au lendemain, j'étais l'élève le plus connu du collège :
- puceau c'est quoi ?
- Le petit de la puce
-rouler une pelle?
- Tu prends une pelle et tu la roule.
Le nombre de fois ou on va me poser ces deux questions; j'ai éviter de les compter; par contre
parfois cela me faisais tellement mal que je quittais les cours plus tôt que prévue et j'allais me promené loin du collège, pour ne pas qu'on me voit pleurer, car c'étais ce qu'ils souhaitaient.
Si j'ai dû repasser mon CAP de comptabilité car il y avait une fille qui était d'origine portugaise,
et qui s'intéressait à moi, et elle en a parler à sa copine. La réponse de celle-ci à été sans équivoque :
- il est homosexuel.
Alors que la réalité était que je j'aime les femmes a fortes poitrines.

J'ai fais mon service militaire à Berlin, et quand je suis revenu de ma permission, j'ai acheté
deux magazines pour l'équivalent de 250frs les deux, donc je réponds à quelques annonces
qu'il y avait à l'intérieur des magazines; mais copains de chambre sachant cela vont me prendre pour un obsèdè sexuel; malheureusement c'est ma mère qui est tomber sur les photos osées.
C'est seulement le dernier jour que j'ai appris qu'il y avait un bar à pute qui se trouvait à dix
minutes de la caserne.

Au retour de mon service militaire j'ai consulté les pages jaunes, pour savoir s'il y avait une librairie antillais et j'ai découverts qu'il y en avait effectivement une qui se trouvait à Pigalle, donc j'y suis allé et elle n'existait plus, donc comme j'avais mal aux jambes je suis rentré dans une sallex, et pendant plusieurs heures j'ai vu quantité d'hommes allés aux toilettes.
La réponse que je me suis faite, c'est que tout ces hommes avaient mangé dans le même restaurant un plat épicé.
Quelques temps après un homme est venu s'asseoir à côté de moi, et il a ouvert sa braguette et j'ai vu sa bite qui était en érection, et la première pensée qui m'est venu à l'esprit c'est de lui sucer la bite, et comme j'avais honte de pensée une telle chose, je suis sortie de la salle en quatrième vitesses; c'est seulement quelques mois plus tard que j'ai découverts avec certitude ma bissexualité.